Il convient tout d'abord de sérier les problèmes et des problèmes il y en a.
1/ Les fouilles
- l'ampleur des découvertes conduit les archéologues à demander "une rallonge" financière et temporelle au promoteur pour continuer les fouilles.
- l'entreprise privée qui construit ce programme immobilier se trouve dans l'obligation (c'est la loi) de financer tout ou partie ces fouilles. Je ne sais pas personnellement, quelles aides l'entreprise a pu obtenir jusqu'à présent. Or, après le coût important de la démolition des 2 derniers étages du bâtiment existant, elle se trouve à devoir financer cette rallonge ce qui rogne d'autant ses marges.
- On comprend dès lors qu'elle propose une modification au permis de construire pour "figer les fouilles sous une dalle de béton qui rend vaine toute recherche ultérieure, ce qui semble accepté par la DRAC. Plus de fouilles, plus de dépense; et cela semblerait légal puis-qu’accepté par cet organisme émanation de l'état. Cette petite astuce a été mise en œuvre à Nantes récemment sur un chantier de même nature. Or, la loi Raffarin semble dire que toute fouille commencée doit être menée à son terme.
Il y a donc dans cette affaire des convergences d'intérêt de part et d'autre pour "enfouir les fouilles" et chacun limite les frais, les uns par intérêt financier, les autres au mieux par manque d'intérêt pour l'histoire, au pire par collusion.
2/ Le programme immobilier
Et puis d'ailleurs de quelle faute parle t'on ?
Faute de goût en proposant d’infâmes bloc de beton dignes des "cages à poule" des années soixante construites à la hâte pour accueillir notre main d'oeuvre étrangère A t'on trouvé des sources d'inspiration sur la prison flambant neuve de Vivonne ?
Faute de gout encore en imposant ces fameux ces fameux blocs à 10 mètres d'un site classé patrimoine de l'Unesco ?
Faute de mémoire, faute de contrôle ou défaillance de l'administration.. à vous de juger..